MILEXIE ✗ Get them bottles poppin, we get that drip and that drop
Auteur
Message
Invité Invité
Sujet: MILEXIE ✗ Get them bottles poppin, we get that drip and that drop Mer 27 Avr - 18:26
❝ La citation du personnage ❞
→ BIENVENUE À WOODEN LANE, JE SUIS VOTRE AGENT IMMOBILIER. POUVEZ-VOUS M'EN DIRE UN PEU PLUS SUR VOTRE IDENTITÉ
► PRÉNOMS ET NOMS : MILEXIE JORDYN WINKLER ► AGE : VINGT ANS ► DATE ET LIEU DE NAISSANCE : écrire ici ► ORIGINES ET NATIONALITÉ : écrire ici ► CARACTÈRES : écrire ici ► GROUPE: écrire ici ► VOTRE VISION DES CHOSES EN CE QUI CONCERNE LE QUARTIER : écrire ici
→ TOUT EST PARFAIT, VOICI LES CLEFS DE VOTRE NOUVELLE MAISON
► PSEUDO SUR LES FORUMS : snowbam ► VOTRE AGE : dix-sept ans ► TON AVIS SUR EMS : sublime ► LE MOT DE PASSE : écrire ici ► PRÉSENCE SUR LE FORUM: écrire ici ► AVATAR : pixie lott ► LE PETIT MOT DE LA FIN : écrire ici
Dernière édition par Milexie-Jordyn Winkler le Dim 1 Mai - 19:55, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: MILEXIE ✗ Get them bottles poppin, we get that drip and that drop Mer 27 Avr - 18:26
→ INTÉRESSANT, PARDONNEZ MA CURIOSITÉ MAIS JE SOUHAITERAIS EN SAVOIR PLUS
L’enfance que de plus beau que l’enfance n’est-ce pas ? On pense tous à notre enfance avec une grande nostalgie, notre petit vélo rouge, la rue devant la maison, le marchand de glace qui passe et tous ces rires d’enfants. La mienne était également comme l’image que je vous décris, digne d’une pub pour lessives ou céréales. C’est dans cette petite idée, que je grandis avec mon grand frère et mes deux parents. A l'époque, notre petite famille vivait de façon très heureuse et aisée dans une petite maison près de Wooden Lane. Ma mère, elle tenait une petite boutique alors que mon père dirigeait sa propre entreprise.Ma famille et moi avons toujours été liés. Certainement parce que j’ai été éduqué comme dans toutes ces familles que l’on peut voir à la télévision, celles qui ne connaissent que les bonnes manières ou bien celles que l’on peut retrouver à l’église le dimanche matin, un peu celle dans laquelle on aimerait bien vivre et à la fois s’éloigner. Mais vraiment, quel adolescent de seize ans aimerait vivre ce calvaire ? Eh bien je n’exceptais pas à la règle, je n’étais pas rebelle, non loin de là. Néanmoins une seule chose m’intéressait : la liberté. Qui n’a jamais rêvé d’une liberté toujours plus grande ? Qui n’a jamais rêvé de sortir tard le soir à quinze ans ? Pas beaucoup, je pense. A l’école, derrière les petites robes à fleurs que je portais, je commençais à me faire un nom. Je voulais être celle qui s’afficherait au bras du gars le plus populaire et devenir ainsi populaire à mon tour. J'y suis finalement parvenu en délaissant un peu l'école, ce qui ne plut pas forcément à mes parents.
« Attends, ne me dis pas que tu as l’intention de sortir comme ça ? » J’hochai les épaules et tournai sur moi-même pour apercevoir mon reflet dans le miroir. Ma meilleure amie et moi devions nous rendre à un anniversaire mais il y avait comme qui dit "un hic", je portais une petite robe bleue achetée pour l’occasion par ma mère. « Bah quoi ? Tu ne l’aimes pas ? » Livee fit une grimace et ouvra à peine la bouche que je la coupai « Ne dis rien, tu la trouve un peu vieillot, c’est ça ? » . J’avais tout compris mais elle savait qu’on ne trouverait rien de bien adapté chez moi, c’est pourquoi elle me tendit une pile de vêtements qui lui appartenait. Il était inutile pour moi de la remercier, elle le voyait dans mes yeux et c’est pour cette raison que je la considérais comme ma meilleure. Je n’avais pas besoin de lui faire des milliers de signes pour qu’elle me comprenne. . En réalité, je la regardais et l’écoutais comme-ci elle était la sœur que j’aurais aimé avoir pour partager mes vêtements, recevoir des conseils et tout ce qu’une grande sœur pouvait apporter. Une fois prêtes, nous sortîmes à l’heure pour rejoindre la salle des fêtes qui se trouvait à l’opposé du quartier. Nous étions tellement pressées que rien ne pouvait nous arrêter, les feux rouges étaient grillés, les passages piétons oubliés et vint le moment où un bruit de frein apparu. Lorsque je tournai la tête mon cœur s’arrêta le temps d’une minute avant de réaliser que la fille qui se trouvait sur le béton était autre que ma meilleure amie. Le conducteur affolé sorti de sa voiture en vitesse et prit la fuite, je me retrouvais donc seule face à une vie, une vie dont j’avais encore l’opportunité de sauver si j’avais su quoi faire mais rien, il ne se passa rien jusqu’à ce que je réalise qu’elle était entrain de partir. J’attrapai mon portable pour composer le numéro des urgences et quelques minutes après une ambulance arriva sur le lieu du choc pour récupérer ma Livee.C’est à ce moment que j'ai réalisé qu’il s’agissait bel et bien de la réalité et me jetai sur le corps de mon amie avant de crier « Attendez ! ». Un homme assez baraque vint me retenir et la colère qui se trouvait en moi se faisait de plus en plus grande. «Lachez moi bordel! ». J'avais beau m'agiter comme une folle, j'étais ridicule face à cet homme d'1m80. Quand j'y repense, ils devaient vraiment me prende pour une folle pour m'avoir bloqué de telle manière. La seule qui m'importait c'était d'être près de ma meilleure amie et lui dire que tout se passerait bien. Ce jour là, je montai tout de même dans l’ambulance pour l’accompagner. Je lui tenais la main et ne cessais de lui parler mais il était trop tard, elle ne revint jamais.
Suite à cette tragédie, j'ai réalisé que la vie pouvait réellement tenir qu'à un seul fil.Et d'ailleurs, Livee me l’avait déjà répété un million de fois pour que je lâche un peu le cocon familiale pour profiter de la vie autant que je le pouvais. Pour cela je me suis mise à boire non pas pour faire comme monsieur tout le monde mais pour me sentir mieux, moins triste. En faite, aujourd'hui l'alcoolisme affecte la société en grand nombre. L’alcool étant accepté dans la vie quotidienne, qu’il est parfois difficile de se reconnaître comme un alcoolique. J’ai aussi enchaîné avec la drogue qui me donnait l’impression d’être une autre personne. Vous me direz certainement que boire et se droguer n’augmente pas l’espérance de vie, au contraire. Oui c’est vrai mais mourir sans profiter un minimum n’est-ce pas injuste ? Au départ, mes parents étaient déchirés par mon nouveau mode de vie, ils ont essayé de multiple solutions tel que l’internat, les punitions et bien plus mais il était impossible de m’arrêter, j’étais devenue complètement accro. D’ailleurs, l’alcool me montait tellement à la tête que je perdais le contrôle et me baladait de lits en lits. J’ai fini par atterrir dans des lits complètement inconnus et mis ma vie en danger mais j'étais inconsciente, inconsciente du monde dans lequel je me trouvais. Plus les jours passaient, plus j’aggravais mon cas, c'est pourquoi mes parents ont décidé de me mettre à la porte, s'en était assez et je le voyais à travers le regard et les quelques larmes versés par ma mère. Mon père, lui, semblait humble et se contentait de réconforter ma mère en la prenant dans ses bras. A l’intérieur de moi, la température se faisait de plus en plus élevé et je n’allais pas tarder à exploser tel un volcan. La couleur de mon visage tournait au rouge tomate et mes poignets commençaient à se resserrer. A ce moment, j'ai réalisé que ma vie d'adulte allait commencer et pas comme je l'aurais voulu. En faite, j'avais prévu de me retrouver dans le milieu du dessin car depuis mon plus jeune âge, je dessine tous ce qui me passe sous la main. Aussi étrange que ça peut paraître, j'ai toujours un crayon dans le coin de ma poche ou le plus souvent enroulé dans mes cheveux. Je me souviens des quelques fessés reçues lorsque je dessinais sur les murs de ma maison, c'était comme une obsession qui ne plaisait pas à tous le monde, en autre ma mère qui passait des heures à nettoyer mes "oeuvres". Mais vu la situation dans laquelle j'étais à présent, il serait dur d'atteindre les jobs du monde du dessin. Une fois prête à partir, j'attrapai mes bagages puis claqua la porte une dernière fois.
Inutile d'employer les grands mots, j'étais bel et bien devenue 'une sans domicile fixe’ et malgré mes nombreux amis, je dormais le plus souvent dans la rue. Il est dur de se mettre dans une telle situation mais j’en avais tellement honte que sonner chez une amie me terrorisait au point d’en arriver aux larmes me demandant comment j’avais pu en arriver là. Tous les jours, je regardais les gens passer, certains ne quittaient pas des yeux leur portable, d’autres courraient pour attraper leur bus, d’autres contemplaient la ville mais rares étaient ceux qui m’adressaient un sourire. ECRIRE ICI
Au fil des jours, mon hygiène devenait tellement insupportable que j'ai décidé de me rendre au parc pour me séparer des pulls qui me servaient de camouflages et profiter de l’eau de la fontaine pour me laver. « Vous ne trouvez pas qu’elle est un peu froide ? » Cette voix, je la connaissais, un peu plus que les autres mêmes. Je me retournai et vis mon frère presque tordu de rire en me voyant dans un tel état. « Quesque tu fais là ? » lui demandais-je. Il ne répondit pas et m’attrapa par la main pour m'aider à sortir de l’eau. « Tu sais… Malgré le fait que tu sois mon idiote de sœur, ma porte restera toujours ouverte lorsque tu en auras besoin. » Aucuns mots me vinrent, j’étais sans doute touché par le geste de mon frère et malgré cette voix qui m’ordonnait de refuser, j’acceptai. Néanmoins reprendre la vie en appartement ne fut pas des plus faciles, et pour reprendre une vie normale, mon frère s’est occupé de me trouver un job. J’étais persuadé qu’il m’en trouverait un dans le mois qui suivait. Au final, il ne lui a fallu que deux semaines pour me trouver un petit job dans un fast food. Et c'est après plusieurs mois consécutifs de boulot, je me suis achetée un petit studio pour commencer une nouvelle vie et pourquoi pas faire de nouvelles rencontres..
Dernière édition par Milexie-Jordyn Winkler le Lun 2 Mai - 0:15, édité 6 fois
Invité Invité
Sujet: Re: MILEXIE ✗ Get them bottles poppin, we get that drip and that drop Mer 27 Avr - 18:26