(M) G. CANET ♌ « Love me if you dare »

Après avoir montré à ses parents qu'il ne serait certainement pas le fils modèle qu'ils attendaient, il leur fait aussi comprendre qu'il mènerait sa vie comme bon lui semble. Ils ne se manifestèrent pas tellement, reportant leur attention sur ses deux petites soeurs. Il ne se senti jamais délaissé, au contraire. Il se sentait extrêmement épanoui. Il avait tout ce qu'il désirait par le fait que ses parents étaient de riches entrepreneurs. Il n'eut jamais de mal à se trouver de petites-amies, et se reposait facilement sur ses lauriers question études qu'il réussissait prodigieusement. Son caractère, il le forgea tout seul puisqu'aucunes personnes de sa famille n'est adepte de son comportement.
Il prit en main sa vie très rapidement, logeant dans un appartement en ville. Puis il déménagea pour prendre une maison avec son travail qui lui rapportait gros. Il se fiança, rencontra Milicent (Voir liens) et se maria deux ans plus tard . Il n'a aujourd'hui aucuns enfants, mais rêve d'en avoir un ou deux. Seulement, il se rend compte qu'il ne tient pas à sa femme et envisage de la quitter, aussi franc soit-il.



« MADEMOISELLE PECKER ! Voulez-vous bouger votre putain de fessier ?! » La voix criarde de l'homme n'était qu'une facette qui dissimulait son envie de pouffer de rire. Effectivement, la situation était assez comique... Et cocasse. La demoiselle, Milicent, était avachie, presque déshabillée sur le canapé, avec un sabre de pirate ainsi qu'un cache-oeil. Le chien présent dans la maison lui léchait la joue sans aucunes réactions de sa part. Lorsqu'elle se rendit enfin compte qu'on l'appelait, elle se releva avec quelques encombres, et regarda droit dans les yeux son ami de beuverie. « Pourquoi tu cris comme ça? » Il y eut un blanc soudain. Et l'hilare de jeune homme l'observa dans tout son mal-être. Elle était frêle, sans protection, et était prête à céder à la fatigue. C'est à partir de ce moment là qu'il ne la vit plus comme son amie avec qui il passait la plupart de ses soirées, mais plutôt comme une fille qui avait besoin d'aide. Une fille qui avait d'écrit sur son front : "HELP" en grosses lettres. Leur relation était-elle bien plus complexe qu'ils ne semblaient le croire ?
En réalité, ils avaient étés en contacts depuis tout jeune, par leur parents, espérant qu'ils se fiancent plus tard. Mais les deux étaient revendicateurs de rébellion, et rien ne les enchantait plus que de contredire leur parents. Alors, rien que pour satisfaire leurs désirs , ils ne s'étaient jamais aperçus comme deux potentiels amoureux ou amants. Logique lorsqu'on voit son prochain dans un état pitoyable tous les soirs de la semaine. Cependant, au fil des années, une complicité forte s'était nouée entre eux. Personne ne l'avait remarquée, et fort heureusement, lui était fiancé à une jeune Suédoise issue de la très haute bourgeoisie, et elle était encore avec son petit-ami du moment.
C'est entre autre pour ça qu'ils se contentaient de se voir comme de bons vieux amis. Pourtant un soir , tout dérapa. L'un fit un faux geste, trop de tentation pour l'autre, et ils se sautèrent mutuellement dessus. Ils passèrent la nuit ensemble, puis toute la semaine, sans donner de nouvelles à leur familles respectives ni à leur conjoints. Tout chavira à partir de là. La famille de Titouan le pria de revenir habiter avec eux, lui apprenant aussi que sa fiancée était partie, faute de ses absences répétées. Il n'eut d'autres choix que de les écouter pour cette fois, laissant Milicent se réveiller avec un seul et unique mot : Help. Elle ne fit pas le rapprochement de suite.
Au fil des années, elle sombra encore plus dans l'alcool que prévu. Et lui se rétablissait peu à peu, épaulé par sa famille et sa femme qu'il avait épousée peu de temps après avoir quitté Milicent. Ils se sont ainsi perdus de vue très rapidement. Sauf que tout va pour le pire lorsqu'ils se retrouvent dans ce quartier résidentiel. Ils habitent assez près, et commencent à se fréquenter de plus en plus après cette surprise de taille. Lui, lui explique la petite vie de pacha qu'il mène, et elle sa vie de débauche. Depuis, il ne cesse de l'aider, comme sa famille aurait dû le faire pour lui, et lui jure qu'une vie sans alcool est deux fois plus saine. Elle ne veut pas entendre ça, continue sur cette voie, mais lui aussi déterminé qu'il soit, ne peut la lâcher, quitte à en faire pâtir sa famille à nouveau. Pas d'attirance physique... Une attirance bien plus forte pour ces deux jeunes gens.